MÉDIAS SOCIAUX : L'exhibitionnisme, du talent ou de la promotion de la prostitution ?

Depuis plusieurs années, l'arrivée des réseaux sociaux a changé la donne de la vie. De l'assistance à la perte des bonnes valeurs à la dépravation des bonnes mœurs, les avantages de ces derniers sont bien visibles, ainsi que les inconvénients. Plusieurs activités génératrices sont nées de ces derniers, de même que des activités destructrices, c'est le cas de l'exhibitionnisme, la promotion du contenant au lieu du contenu.

Cette pratique malsaine consiste à laisser voir en public les parties intimes de son corps telles que les cuisses, les fesses ou parties génitales. Bien avant l'arrivée des réseaux sociaux, cette pratique existe sous la forme d'une action non promue. Mais dès l'avènement des réseaux sociaux, elle a connu une forte promotion et s'est acquis de champs d'intervention de plus en plus large. Les réseaux sociaux promoteurs de cette mauvaise habitude sont généralement Facebook, Tiktok, WhatsApp pour ne citer que ceux-là et, ceci, en épargnant personne. Ce n'est plus étonnant de nos jours de voir des adultes et même des adolescents, des jeunes mineurs s'adonnant à cette pratique déshonorante. Ces jeunes filles et même des mères de famille exposent leurs attributs et leurs rondelles sur Tiktok et les réels Facebook etc, pour se faire admirer et s'auto-proclament infiuenceuses, stars.

Loin d'être un talent, ce n'est pas du talent, c'est la promotion de la prostitution, de la dépravation et de la fainéantise. Contrairement à ce que pense la plupart, savoir twerker n'est pas une compétence. En effet, twerk c'est la danse, inspirée de la culture hip-hop américaine, qui consiste à secouer le postérieur de manière frénétique, mimant l'acte sexuel. Pendant que leurs semblables travaillent honnêtement pour gagner leurs vies, ces dernières préfèrent mettre leurs fesses en érection sur les réseaux sociaux, ce qui ne fait d'elles, aucune femme d'influence. Le mieux pour elles, c'est de chercher à développer de vraies compétences et en vivre dignement. De la fainéantise, de la dépravation de la pollution numérique...

Si certaines femmes disposent naturellement de quoi s'exhiber sur les réseaux sociaux, d'autres vont s'en approvisionner artificiellement par chirurgie esthétique. Ce qui conduit petitement à la dégradation de leurs corps. La fin de leurs vies toujours pitoyable, elles sèment à chaque instant des préceptes empoisonnés à leurs progénitures. Ce n'est plus étonnant de voir aujourd'hui des enfants initiés à l'exhibitionnisme par leurs propres géniteurs et génitrices. Non seulement elles violent les règles du code du numérique sans savoir, mais elles promeuvent la prostitution, la débauche sexuelle en ramassant sur leurs passages de milliers de victimes, des foyers détruits. De très grands talents sont devenus des vases inutiles pour la société et pour leurs familles juste pour avoir essayé d'imiter leurs pas. De la dépravation des bonnes mœurs à la pollution numérique. Que laisseraient-elles à leurs enfants ? Des panoplies de vidéos de leurs parties intimes ? 

Elie Mahoukpéhou GOUSSI 

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