Les Super Eagles du Nigeria se retrouvent face à une crise à la veille de leur match retour contre la Libye. L'équipe est bloquée depuis plus de 15 heures dans des conditions précaires, sans nourriture ni hébergement après avoir été détournée vers l'aéroport d'Al Abraq. Le capitaine William Troost-Ekong a exprimé son mécontentement et le ministre des Sports du Nigeria, John Owan Enoh, a condamné fermement la situation, demandant des garanties pour la sécurité de l’équipe avant de poursuivre le match.
Réaction du sénateur John Owan Enoh
Je condamne fermement le traitement odieux infligé aux joueurs et aux officiels de l’équipe nationale senior, les Super Eagles, qui sont arrivés en Libye, hier le 13 octobre, pour la version inversée du match joué vendredi à Uyo, dans le cadre des éliminatoires du groupe D de l’AFCON 2025.
L’équipe nationale était en route pour Benghazi mais a été détournée à l’approche de l’aéroport (avec très peu d’attention pour leur sécurité), vers l’aéroport d’Al Abaq, qui se trouve à des heures de Benghazi, où leur match doit avoir lieu.Tout au long de la nuit, j’ai fait remonter l’affaire et impliqué toutes les autorités nécessaires : le ministre des affaires étrangères, le conseiller à la sécurité nationale, le directeur général de la NIA, Amaju Pinnick, notre membre exécutif de la CAF, ainsi que le président de la NFF, qui se trouve au sol avec l’équipe, et le président de Value Jet, propriétaire de l’avion qui a transporté l’équipe en Libye. Tout le monde doit être sur le pont pour protéger notre équipe nationale.
L’équipe a déclaré succinctement qu’elle est restée sans surveillance pendant plus de 15 heures depuis son arrivée, sans nourriture, sans hébergement, laissée dans un environnement infesté de moustiques et bouclée par la sécurité libyenne pour ne pas sortir de l’aéroport, et qu’elle n’a accès à rien. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont quasiment pris en otage. Ce sont des sportifs qui vont disputer un match de qualification pour l’AFCON mardi prochain !
Pour l’instant, notre principale préoccupation est la sécurité des membres de notre équipe nationale. Avec les événements de ces dernières heures, leur sécurité n’est pas garantie et l’équipe insiste sur le fait qu’elle ne peut pas continuer le match, non seulement à cause du traumatisme et de la torture psychologique qui en découle, mais aussi parce qu’elle craint pour sa sécurité. En tant que ministre des sports, j’ai demandé au président de la NFF de déposer une plainte officielle auprès de la CAF, sans préjudice des mesures déjà prises.
Ce matin, j’ai participé à une conférence téléphonique avec le président et le secrétaire général de la CAF. Alors que la préoccupation du président de la CAF semble être de savoir ce qu’il faut faire pour que l’équipe nationale participe au match de demain, j’ai plutôt informé la CAF que la préoccupation du gouvernement et du peuple du Nigeria est d’abord la sécurité de l’équipe et son retour en toute sécurité, en insistant pour que la CAF se concentre sur la collaboration avec nous pour atteindre cet objectif. Je condamne fermement le traitement odieux infligé aux joueurs et aux officiels de l’équipe nationale senior, les Super Eagles, qui sont arrivés en Libye hier 13 octobre pour la version inversée du match disputé vendredi à Uyo, dans le cadre des éliminatoires du groupe D de l’AFCON 2025.
L’équipe nationale était en route pour Benghazi mais a été détournée à l’approche de l’aéroport (avec très peu d’attention pour leur sécurité), vers l’aéroport d’Al Abaq, qui se trouve à des heures de Benghazi, où leur match doit avoir lieu.
Tout au long de la nuit, j’ai fait remonter l’affaire et impliqué toutes les autorités nécessaires : le ministre des Affaires étrangères, le conseiller à la sécurité nationale, le directeur général de la NIA, Amaju Pinnick, notre membre exécutif de la CAF. Je suis également resté en contact avec le président de la NFF, qui est sur place avec l’équipe, et le président de Value Jet, propriétaire de l’avion qui a transporté l’équipe vers la Libye.
L’équipe a déclaré succinctement qu’elle est restée sans surveillance pendant plus de 15 heures depuis son arrivée, sans nourriture, sans hébergement, laissée dans un environnement infesté de moustiques et bouclée par la sécurité libyenne pour ne pas sortir de l’aéroport, et qu’elle n’a accès à rien. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont quasiment pris en otage. Ce sont des sportifs qui vont disputer un match de qualification pour l’AFCON mardi prochain ! Pour l’instant, notre principale préoccupation est la sécurité des membres de notre équipe nationale.
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